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Covid-19 : les eurodéputés et les Etats membres trouvent un accord sur un pass sanitaire européen pour voyager cet été

Très attendu par les pays les plus dépendants du tourisme, il devrait entrer en vigueur à partir du 1er juillet.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des passagers dans le hall des départs de l'aéroport de Bruxelles (Belgique), le 20 janvier 2021. (LOIS DENIS / HANS LUCAS / AFP)

L'horizon se dégage pour les voyages au sein de l'Union européenne (UE) cet été malgré la pandémie de Covid-19. Les eurodéputés et les Etats membres sont parvenus jeudi 20 mai à un accord sur le pass sanitaire européen, qui devrait entrer en vigueur à partir du 1er juillet. Très attendu par les pays les plus dépendants du tourisme, et initialement suggéré par la Grèce, ce certificat est destiné à fournir un cadre harmonisé pour faciliter les déplacements dans l'UE cet été.

Les représentants du Parlement européen et des Vingt-Sept sont parvenus à un compromis au terme d'une quatrième séance de négociations, menées à un rythme accéléré, sous la pression du calendrier. Les discussions ont abouti "en un temps record pour sauvegarder la libre circulation pour tous les citoyens", s'est félicité le commissaire européen en charge du dossier, Didier Reynders. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a souligné que ce "Certificat numérique européen Covid" serait "un élément clé sur la voie d'une reprise des voyages de façon sûre et aisée à travers l'UE".

Un code QR sur le téléphone ou en version papier

Ce document contiendra un code QR prouvant que son titulaire a été vacciné, qu'il a passé un test PCR ou antigénique rapide négatif ou qu'il est immunisé après avoir été infecté par le Covid-19. Il pourra être disponible sur un téléphone mais aussi en version papier.

Les Etats membres auront l'obligation d'accepter les vaccins autorisés par l'Agence européenne des médicaments (Pfizer-BioNTech, Moderna, AstraZeneca, Johnson & Johnson) mais seront libres d'en accepter d'autres, comme le vaccin russe Spoutnik V ou celui du Chinois Sinopharm, utilisés en Hongrie.

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