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Covid-19 : les cliniques privées appelées en renfort face à la deuxième vague

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Coronavirus : les cliniques privées appelées en renfort face à la deuxième vague
Coronavirus : les cliniques privées appelées en renfort face à la deuxième vague Coronavirus : les cliniques privées appelées en renfort face à la deuxième vague (France 2)
Article rédigé par France 2 - A. Jolly, Y. Relat, N. Dahan, P-J. Perrin, S. Guibout, J. Chouquet
France Télévisions

Alors que plus de 2 000 malades sont en réanimation en France, et alors que la situation est amenée à s'empirer, les hôpitaux sollicitent désormais l'aide des cliniques privées pour prendre en charge les malades Covid. 

Au début de l'épidémie, les cliniques privées s'étaient parfois senties délaissées et pas assez sollicitées dans la prise en charge des patients Covid. Mais aujourd'hui, la donne a changé et dans une clinique marseillaise dans laquelle s'est rendue France 2, on compte neuf lits de réanimation, tous occupés. "Les places Covid sont pleines, et celles non-Covid sont pleines également, donc forcément, la situation est tendue", explique le Dr Jean-Gabriel Castagnedoli, chef du service réanimation de la clinique Bouchard à Marseille (Bouches-du-Rhône), dans l'édition du 20 Heures du mercredi 21 octobre.

"Nous prenons en charge 30% des patients en réanimation" 

Preuve que la clinique est pleinement investie dans la crise : un nouveau respirateur vient d'être livré. Lors de la première vague, il fallait souvent attendre que les hôpitaux publics soient pleins avant de solliciter les cliniques privées. Aujourd'hui, l'organisation public-privé est mieux rôdée. Il y a désormais davantage de fluidité et de communication entre deux mondes qui s'ignoraient souvent. À l'amorce de la deuxième vague, les hôpitaux privés veulent rester des acteurs de premier plan et ne plus se retrouver les bras ballants, comme cela a été le cas en mars. "Aujourd'hui, nous prenons en charge 30% des patients en réanimation", confie Lamine Gharbi, président de la Fédération de l'hospitalisation privée. Les cliniques se disent prêtes à déployer 2 000 lits de réanimation supplémentaires à l'échelle nationale si la situation sanitaire l'exigeait. 

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