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Covid-19 : le droit à la deuxième dose de rappel est élargi à toutes les personnes "à risque", à leurs proches et aux femmes enceintes

Cet élargissement de la campagne vaccinale avait été recommandé par la Haute Autorité de santé il y a une semaine. Jusqu'ici, seules les personnes immunodéprimées et les personnes de 60 ans et plus avaient droit à ce deuxième rappel.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une femme se fait vacciner contre le Covid-19, le 13 mars 2022, à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne). (ALINE MORCILLO / HANS LUCAS / AFP)

Le gouvernement suit l'avis des autorités scientifiques. Il a décidé d'élargir l'administration d'une deuxième dose de rappel de vaccin contre le Covid-19 aux femmes enceintes, aux personnes de moins de 60 ans "à risque" et à celles vivant dans l'entourage de personnes fragiles. La décision a été prise dans un "contexte épidémiologique qui reste préoccupant, avec des variants très contagieux", a expliqué le ministère de la Santé, mercredi 20 juillet.

Le gouvernement a décidé d'étendre le deuxième rappel "dès à présent aux adultes âgés de 18 à 60 ans identifiés comme étant à risque de forme grave de Covid, aux femmes enceintes et aux personnes vivant dans l'entourage de personnes vulnérables ou immunodéprimées", a-t-il détaillé dans un point presse.

Cet élargissement concerne environ cinq millions de personnes, ce qui porte à environ 17 millions le nombre de Français éligibles à cette seconde dose de rappel à ce jour. Jusqu'ici, seules les personnes immunodéprimées et les personnes de 60 ans et plus avaient droit à ce deuxième rappel. 

Pas de nouvel élargissement prévu

Concrètement, cette dose additionnelle de rappel est possible dès trois mois après le premier rappel pour les plus fragiles (plus de 80 ans, résidents en Ehpad, personnes sévèrement immunodéprimées). Pour les autres, elle peut s'administrer six mois après le premier rappel.

En revanche, le gouvernement n'envisage pas que le reste des Français puisse avoir droit à cette deuxième dose de rappel : "Aujourd'hui, il n'y a pas de scénario probable qui étendrait le deuxième rappel à tous, même s'il faut rester prudent", a expliqué le ministère.

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