Covid-19 : la téléconsultation, moyen efficace pour ne pas engorger les salles d'attente
Afin de ne pas occuper les salles d'attente des cabinets et éviter de prendre tout risque en pleine épidémie de Covid-19, le gouvernement encourage la téléconsultation. Exemple dans le Var.
"Cela fait deux jours que je tousse, j'ai la gorge bien irritée", explique un patient en téléconsultation avec un médecin basé à La Seyne-sur-Mer (Var). Depuis la propagation du coronavirus, ce praticien est passé de deux téléconsultations par semaine à deux par jours. L'un de ses patients habituels effectue ainsi sa première consultation en ligne. "Cela évite d'engorger les salles d'attente. Cela peut se faire entre deux consultations, je pense que c'est une bonne chose", témoigne-t-il. Le cas de ce patient inquiète son médecin traitant.
Les téléconsultations pourraient se multiplier
"J'ai un patient suspect de coronavirus qui revient de Milan", explique le praticien au téléphone avec le Samu qui doit valider le test. "Les patients qu'on connaît, on voit tout de suite ce qu'ils ont, ce qu'ils n’ont pas, si c'est grave, si ce n'est pas grave. Mais quelqu'un que je ne connais pas et qui est contaminé, je ne me risquerai pas à faire un diagnostic", assure le médecin. Face à la saturation des services de santé, les téléconsultations pourraient néanmoins se multiplier. Une téléconsultation est au même tarif qu'en cabinet, soit 25 €. Seule contrainte : la carte bleue est obligatoire et l'encaissement se fait directement en ligne via les plateformes.
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