Covid-19 : la Haute Autorité de santé valide les tests antigéniques et autotests pour les enfants
Jusqu'à présent, ces tests étaient réservés aux plus de 15 ans, mais l'autorité estime qu'ils peuvent être pertinents pour briser les chaînes de contamination à l'école.
La limite d'âge est levée. La Haute Autorité de santé (HAS) a autorisé lundi 26 avril les tests antigéniques et autotests, aux résultats rapides, aux moins de 15 ans, ce qui permettrait d'augmenter sensiblement la facilité et la capacité de dépistage du Covid-19, notamment dans les écoles.
Ces "tests antigéniques sur prélèvement nasal ont l'avantage d'allier rapidité de résultat et possible utilisation de manière répétée chez un plus large public", souligne dans un communiqué la HAS. Jusqu'à présent, ces tests étaient réservés aux plus de 15 ans. Mais "à la lumière de récents travaux de modélisation", l'autorité a conclu "que ces tests peuvent être un outil de dépistage chez les moins de 15 ans" et qu'ils sont "pertinents pour briser les chaînes de contamination, notamment en milieu scolaire".
Des tests supervisés en primaire et maternelle
Leurs principaux atouts : un résultat en 15 à 30 minutes (ces tests ne doivent pas être envoyés à un laboratoire) et ils sont moins invasifs que les prélèvements nasopharyngés car l'écouvillon est enfoncé moins profondément dans le nez.
La HAS recommande que ces tests soient "réalisés au moins une fois par semaine selon les modalités de prélèvement les plus adaptées à l'âge, aux capacités de l'enfant et au contexte local". "Pour les élèves en école primaire, l'auto-prélèvement initialement supervisé est (...) envisageable mais il est préférable que le test soit fait par les parents ou le personnel formé. Pour les enfants en école maternelle, le prélèvement et le test devront être réalisés par ces mêmes acteurs", ajoute la HAS.
Quant aux tests salivaires rapides (c’est-à-dire les autotests salivaires, à ne pas confondre avec les tests salivaires dont les résultats sont analysés en laboratoire), l'autorité répète que les données disponibles, "très hétérogènes, ne permettent pas à ce stade de montrer" qu'ils "présentent une efficacité suffisante pour pouvoir être recommandés".
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