Covid-19 : la campagne de dépistage patine dans les écoles
Lundi 10 mai, des centaines de milliers d'autotests devaient être distribués dans les lycées, une semaine après la rentrée, mais les livraisons ont pris du retard. De plus, certains établissements peinent à obtenir le consentement des familles.
Dans le lycée Viollet-Le-Duc, à Villiers-Saint-Frédéric (Yvelines), les autotests à prélèvement nasal pour détecter la présence du Covid-19 sont arrivés la semaine dernière. Mais pour l'instant, il est impossible de les distribuer. Les problèmes logistiques n'ont pas encore été résolus ; il faut une salle et du personnel, car les tests doivent être supervisés et réalisés au lycée.
Un manque de personnel
"Ici, j'ai des espaces, mais pour l'instant, je n'ai pas le personnel, et je ne sais pas quand le faire sans empêcher les élèves d'aller en cours. Ça prendra presqu'une heure, donc c'est une heure de cours en mois", déplore Thierry Fauconnier, proviseur du lycée Viollet-Le-Duc et délégué SNPDEN-UNSA. Dans beaucoup de lycées, la livraison des tests a pris du retard. En outre, beaucoup de parents n'ont pas encore donné leur autorisation. Des lycéens, interrogés par France Télévisions, affirment être très peu informés. Et il n'y a pas que dans les lycées que la campagne de tests patine : dans les écoles primaires, le rythme des prélèvements salivaires est moins soutenu que prévu. Les syndicats d'enseignants dénoncent eux aussi un manque de personnel. Le ministère de l'Éducation nationale a promis des renforts, et a recruté 1 700 médiateurs Covid. 2 800 doivent encore l'être.
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