La zone rouge actuellement établie en Italie ressemble à un camp retranché. À chaque intersection stratégique, un barrage policier est placé. Sauf dérogation, personne ne peut entrer ou sortir de l'épicentre du virus. Sur les routes de Lombardie et de Vénétie, les forces de l'ordre quadrillent les périmètres concernés. Marco Turinni, lieutenant-colonel de l'armée italienne, affirme : "En ce moment, nous sommes en train de renforcer le dispositif de quarantaine, avec la multiplication des barrages tout autour de la ville."Les habitants critiquent la réaction des autoritésÀ l'intérieur de la zone de quarantaine, la vie est compliquée. Les habitants estiment que les autorités n'ont pas pris la mesure de la menace. Bénédicte Friedmann, habitante de Cremona, contactée par téléphone, détaille : "C'est un fléau sur lequel, même si on prend toutes les précautions, on agit toujours un petit peu trop tard, c'est ça le problème. Il aurait fallu pouvoir anticiper bien à l'avance, mais ça n'a pas été fait." Désormais, le Covid-19 se propage également dans le sud, après avoir touché le nord en premier lieu.