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Covid-19 : en Inde, des entreprises françaises obligent leurs salariés à quitter le pays

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Covid-19 : en Inde, des entreprises françaises obligent leurs salariés à quitter le pays
Covid-19 : en Inde, des entreprises françaises obligent leurs salariés à quitter le pays Covid-19 : en Inde, des entreprises françaises obligent leurs salariés à quitter le pays
Article rédigé par France 2 - A.Forget, A.Morel, L.Kisiela, M.Laoumen
France Télévisions

La situation sanitaire est critique en Inde, où le cap des 200 000 victimes du Covid-19 a été franchi, mercredi 28 avril. Un grand nombre de Français expatriés quittent le pays. 

À mesure que l'épidémie de Covid-19 progresse en Inde, le son des ambulances se fait de plus en plus présent. "En ce moment à New Delhi, on entend les ambulances nuit et jour, c'est vrai que c'est très anxiogène, ça nous donne l'impression que la ville est vraiment en train de lutter", commente Manon Trouche. La jeune femme vit à New Delhi depuis sept ans, où elle travaille pour une marque de cosmétiques française. Elle s'apprête à tout quitter pour rentrer en France, à Avignon (Vaucluse). Son entreprise lui a demandé de quitter le pays au plus vite, de crainte qu'elle ne trouve de lit d'hôpital pour se faire soigner si elle tombe malade. "Pour l'instant il n'y a pas vraiment de solution. En Inde, si on est malade, il faut juste espérer pouvoir pas avoir de symptômes graves", ajoute la responsable marketing.  

Nouvelle vague fulgurante de Covid-19 

Depuis plusieurs jours, l'Inde est submergée par une nouvelle vague de Covid-19, particulièrement fulgurante. Le pays a enregistré plus de 360 000 nouveaux cas les dernières 24 heures, un record mondial. Dans la capitale, les hôpitaux manquent de lits et d'oxygène, certains patients décèdent sans même avoir pu être soignés. Une dizaine d'entreprises françaises ont ainsi exigé de leurs salariés qu'ils quittent le pays. À l'aéroport de New Delhi, certains Français embarquent le cœur lourd. "Je m'enfuis, je suis content pour moi et content d'aller rejoindre ma famille, mes amis, mais c'est pesant de laisser les gens que j'aime ici, confie Romain Garnier, responsable de chantier. Ça va être l'enfer."

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