Lors de ses vœux pour 2022, Emmanuel Macron évoque des "semaines difficiles" à cause de la situation sanitaire, mais aussi "de vraies raisons d'espérer"
Le chef de l'Etat s'est adressé aux Français depuis l'Elysée, vendredi soir, avant une année 2022 au calendrier chargé.
Pour les derniers vœux de son quinquennat à l'Elysée, vendredi 31 décembre, Emmanuel Macron ne s'est pas départi de sa propension à présenter les choses "en même temps" : d'un côté, le chef de l'Etat a dressé un sombre tableau de la situation sanitaire actuelle en pleine épidémie de Covid-19. Avec la progression du variant Omicron, en grande partie responsable des 232 000 contaminations enregistrées vendredi en France, "les semaines à venir seront difficiles" et "nombre de nos activités seront désorganisées", a-t-il affirmé.
De l'autre, "optimiste" pour 2022, le président de la République a souligné qu'il y avait "de vraies raisons d'espérer" grâce au vaccin et que "2022 serait peut-être l'année de sortie de l'épidémie". Grâce au vaccin, "nous pourrons ainsi surmonter cette vague", a-t-il ajouté, en promettant de "tout faire pour préserver l'activité du pays" et "éviter de prendre des restrictions qui pèsent sur notre liberté".
"Je continuerai à vous servir"
Selon Emmanuel Macron, "la France, malgré les épreuves, est plus forte aujourd'hui qu'il y a deux ans", notamment en raison, à ses yeux, des réformes menées depuis 2017. Avec la pandémie, "là où nous aurions pu tout reporter, nous n'avons jamais renoncé à notre ambition collective", a dit le chef de l'Etat. "Rien que ces dernières semaines et dans les prochains mois, des décisions dont on parlait depuis des décennies ont été et seront prises", a-t-il ajouté, citant entre autres la "réforme de l'assurance-chômage", les mesures de "pouvoir d'achat", "l'indemnité inflation", "le chèque énergie", "l'augmentation des salaires des fonctionnaires les plus modestes" ou encore "la rénovation thermique".
Le chef de l'Etat ne s'est pas étendu sur son choix de se représenter ou non, en avril prochain, lors de la prochaine élection présidentielle. "Quelle que soit ma place et les circonstances, je continuerai à vous servir et de ma France, notre patrie, nul ne saura déraciner mon cœur", a-t-il déclaré, laissant entrevoir une probable candidature en défendant ses réformes.
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