Coronavirus : peu friand des contacts, le Japon est épargné
Valérie Niquet, directrice du pôle Asie de la Fondation pour la recherche stratégique, est invitée dans le 23h de franceinfo mardi 5 mai pour parler du Japon face au coronavirus.
"Au Japon, on teste peu et on a fait face aux pénuries de masques et de tests. Sa stratégie est de tester le moins possible pour éviter d’encombrer les hôpitaux avec des gens qui auraient découvert qu’ils étaient contaminés au Covid-19, mais qui n’auraient pas eu besoin d’être hospitalisés", explique Valérie Niquet, directrice du pôle Asie de la Fondation pour la recherche stratégique.
Peu de contacts
"500 morts sur 126 millions d’habitants, c’est très peu. Les décès dans les maisons de retraite ne sont peut-être pas tous recensés. Mais il serait difficile de camoufler des milliers de morts. Le cas original du Japon est qu’il semble que, sans avoir mis en place des mesures drastiques, le nombre de décès reste limité", souligne-t-elle.
Plusieurs explications à cela selon Valérie Niquet : "Au Japon, on se touche très peu. Toutes les portes quasiment sont automatiques. On porte un masque. On ne s’embrasse pas, même au sein de sa famille. Il y a une tradition d’hygiène très développée, qui fait que le Japon a été épargné par le choléra. Il y a enfin très peu de personnes obèses, plus vulnérables au coronavirus".
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