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Coronavirus : nouvelle rallonge budgétaire de 100 millions d'euros pour les hôpitaux

Cet argent "viendra renforcer et compléter les dotations allouées pour les territoires qui ont été les plus touchés par la Covid-19 (...)", a indiqué le secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Santé, Adrien Taquet.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une banderole devant l'ARS (Agence régionale de santé) Occitanie, le 2 juin 2020 à Toulouse (Haute-Garonne).  (ALAIN PITTON / NURPHOTO / AFP)

Les hôpitaux et cliniques vont bénéficier d'une nouvelle enveloppe de 100 millions d'euros destinée à compenser les surcoûts liés à la crise du coronavirus, a annoncé mardi 2 juin le secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Santé, Adrien Taquet.

"Une première enveloppe nationale de 377 millions a été allouée en avril pour compenser les surcoûts liés à la prise en charge des patients Covid", a rappelé Adrien Taquet, interrogé lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.

Cette première rallonge budgétaire, calculée sur la base des données d'activité du mois de mars, sera complétée par une seconde enveloppe "de 100 millions d'euros", "allouée prochainement aux établissements", a ajouté le secrétaire d'Etat.

Une enveloppe destinée aux territoires "les plus touchés par le Covid" 

Selon lui, cet argent "viendra renforcer et compléter les dotations allouées pour les territoires qui ont été les plus touchés par le Covid (...), et cela pour tous les secteurs d'hospitalisation, qu'ils soient publics ou privés". Ces enveloppes budgétaires s'ajoutent aux 84,4 milliards d'euros de dépenses hospitalières votées pour 2020, selon le ministère.

La Fédération hospitalière de France (FHF) avait évalué, fin avril, entre 600 et 900 millions d'euros les surcoûts liés à la crise du Covid-19 pour les hôpitaux publics. En cause : les investissements nécessaires pour équiper des lits en réanimation, acheter du matériel de protection, des tests, des médicaments ou encore payer les heures supplémentaires des personnels soignants et les personnels venus en renfort.

A ces surcoûts sont en outre venues s'ajouter des pertes de recettes importantes, liées aux déprogrammations d'interventions et à la baisse de fréquentation des patients pour les pathologies autres que le coronavirus.

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