Coronavirus : les hôpitaux à bout de souffle
A Metz (Moselle), la directrice de l'hôpital appelle à l'aide. Le CHR a poussé les murs, augmenté les lits, mais réclame aujourd'hui plus de transferts. En une semaine, le nombre de patients a doublé.
C'est l'un des hôpitaux les plus durement touchés par l'épidémie. Mardi 31 mars, un des médecins de l'hôpital de Metz (Moselle) est décédé du Covid-19 sans que l'on sache s'il l'avait contracté dans le cadre de ses fonctions. Selon la direction, entre 50 et 60 soignants du CHR Metz-Thionville sont contaminés et plusieurs sont en réanimation. Leurs collègues continuent leur travail coûte que coûte. "C'est une guerre et c'est vraiment le sentiment que l'on a sur le terrain", explique le Dr Sebastien Gette, chef de service de la réanimation du CHR de Metz-Thionville.
Une situation tendue
Le personnel lance un cri d'alarme pour pouvoir mieux protéger le personnel mais aussi soigner les malades. Face à l'afflux de patients, les hôpitaux de Metz ont poussé les murs au maximum. Des dizaines de lit de réanimation ont été installés à la hâte et on en compte aujourd'hui 100, soit trois fois plus qu'au début de l'épidémie. Une situation qui commence à devenir intenable en Moselle.
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