Alors que la France a vécu une pénurie de masques, en porter dans la rue était jusqu’à présent aller à contre-courant des préconisations sanitaires françaises. Leur utilisation était réservée à des usages et des populations bien spécifiques : les masques chirurgicaux vendus en pharmacie étaient réservés aux patients contagieux, aux personnes à risque et au personnel soignant. Les masques FFP2, plus sophistiqués, au personnel soignant.Le grand public incité à porter des masques alternatifsQuant aux masques dits "alternatifs", comme les masques en tissu, ils ont été jugés inutiles par les autorités sanitaires. Mais depuis le vendredi 3 avril, la position de la direction générale de la santé a évolué : leur port est même encouragé. "Si nous avons l’accès à des masques, nous encourageons effectivement le grand public, s’il le souhaite, à en porter, en particulier ces masques alternatifs qui sont en cours de production", a déclaré Jérôme Salomon ce vendredi.