Les centres hospitaliers sont de nouveau sous tension, six mois après la première vague de coronavirus. À Montpellier (Hérault), en Île-de-France ou dans la Loire, le nombre de formes graves de la Covid-19 augmente. Face aux indicateurs qui virent au rouge, les établissements de santé réenclenchent les plans blancs. Dans les prochaines semaines, les hôpitaux franciliens devraient être dans une situation de très grande tension, selon l’Agence régionale de santé.Se réorganiser face à la crise sanitaire"On doit se préparer face à cette hypothétique vague, et on ne peut pas rester les bras ballants à attendre de se laisser déborder sans réagir. Ce sera délétère pour les patients et pour l’hôpital qui est déjà fatigué, usé par la Covid-19", explique le Dr Benjamin Davic, infectiologue à l’hôpital Raymond Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine). Concrètement, ces plans blancs permettent aux hôpitaux de se réorganiser face à la crise sanitaire : lits supplémentaires, transferts de patients vers d’autres services et déprogrammation d’opérations non-urgentes.