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Coronavirus : le déconfinement sera "progressif" dans les transports et les lycées d'Île-de-France, prévient Valérie Pécresse

"Est-ce qu'on imagine aujourd'hui remettre 5 millions de personnes dans des métros et dans les RER ?", interroge la présidente de la région. 

Article rédigé par franceinfo
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Valérie Pécresse, invitée sur France Inter, jeudi 13 juin. (France Inter)

À partir du 11 mai, le déconfinement pour ralentir la progression de l'épidémie de coronavirus sera "progressif" et "différencié selon les régions", a prévenu Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, invitée mercredi 15 avril de France Inter. Pour la région parisienne, "très urbaine", "il ne faut pas faire de promesses", "il va falloir y aller très progressivement", a souligné Valérie Pécresse.

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"Tous les jours, nous avons en temps normal 5 millions de Franciliens dans les transports en commun, rapporte la présidente d'Île-de-France. Est ce qu'on imagine aujourd'hui remettre 5 millions de personnes dans des métros et dans les RER ? Il faut savoir qu'aujourd'hui, il n'y a plus que 500 000 personnes chaque matin dans les transports en commun. Donc, la marche est très haute. Cela veut dire qu'il va falloir y aller très progressivement".

Heures d'arrivée différenciées, classes dédoublées et... du télétravail

Le retour à l'école, de même, sera très progressif, selon Valérie Pécresse, qui a, par sa fonction, la charge des lycées. "Ce que j'imagine, c'est que la reprise du travail pour les écoles, pour les lycées, ne puisse être que progressive. Qu'on puisse imaginer, par exemple, faire des classes dédoublées, avoir des arrivées à des heures différentes, par exemple, peut-être les petits entre 8 et 9 heures, les collégiens entre 9 et 10 heures, les lycéens entre 10 et 11 heures", a-t-elle détaillé.

Valérie Pécresse annonce toutefois qu'"on restera quand même dans beaucoup de travail à distance, de télétravail et de télé enseignement". Une des priorités sera de "faire revenir les élèves les plus défavorisés, ceux qui sont aujourd'hui déscolarisés". Valérie Pécresse a assuré constater une "fracture numérique" et une "fracture scolaire très palpable".

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