Coronavirus : la traque du virus dans les eaux usées s’avère précieuse
La traque du coronavirus dans les eaux usées s’avère extrêmement utile. Elle permet en effet de détecter des traces du virus jusqu’à six jours avant les premières contaminations.
Les pompiers de Marseille (Bouches-du-Rhône) partent en guerre contre le coronavirus depuis cet été. Ils le traquent discrètement dans les eaux usées, chaque jour, dans les égouts de la ville. Les marins-pompiers parviennent ainsi à prévoir avec quelques jours d’avance où frappe la maladie. Des données incroyablement fiables, qui ont permis de repérer les lieux où il y avait des contaminations, d’isoler les cas, et de protéger les Ehpad. Ils peuvent même cibler très précisément un lieu à risque.
Les données analysées dans une start-up
"On va utiliser les plans de l’Ehpad, des égouts, savoir où ça sort, des fois on a des doutes sur un connecteur. On va utiliser un marqueur fluorescent, et on va voir si on arrive à retracer", explique Alexandre Lacoste, responsable du laboratoire des marins-pompiers de Marseille. Chaque semaine, des échantillons sont prélevés pour les 166 Ehpad de la cité phocéenne, et sont analysés par une start-up. Ces courbes qui montent signalent la présence du coronavirus dans les prélèvements, parfois jusqu’à six jours avant les premiers signes.
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