Coronavirus : la SNCF en pleine tourmente
La SNCF subit de plein fouet la crise sanitaire, avec deux milliards d’euros de manque à gagner. L’entreprise est inquiète et espère un plan d’aide de l’État.
Avec des trains qui roulent au compte-goutte, depuis le début du confinement, la SNCF est dans le rouge. Ce samedi 2 mai, le groupe annonce un manque à gagner de deux milliards d’euros lié à la crise sanitaire, et son PDG sollicite officiellement une aide de l’État, au même titre qu’Air France ou Renault. Pour la première fois également, Jean-Pierre Farandou évoque des suppressions de poste.
"Ce n’est pas un sujet tabou"
"Si la reprise est lente, et si nous produisons moins de trains que par le passé, il ne sera pas anormal ou illogique d’adapter l’offre d’emplois au volume d’activité. Ce n’est pas un sujet tabou", explique-t-il. Pas de licenciements en vue a priori, mais peut-être moins d’embauches. La SNCF recrute en général 5 000 agents par an, ce pourrait être beaucoup moins cette année.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.