Coronavirus : la plupart des magasins U verseront une prime exceptionnelle pour leurs salariés au mois de mai, assure le PDG de l'enseigne
Cette prime sera versée "au prorata par rapport au temps de travail, en accord avec nos organisations syndicales", précise Dominique Schelcher, président de Système U, invité sur franceinfo.
Dominique Schelcher, président de Système U, a confirmé jeudi 30 avril sur franceinfo que les salariés du groupement "recevront une prime" exceptionnelle de 1 000 euros "au mois de mai". "Tous nos collaborateurs employés dans la logistique de Système U et qui étaient absolument en première ligne au quotidien et que je salue pour leur engagement, leur professionnalisme, l'énergie qu'ils ont mis à travailler pour la chaîne alimentaire recevront cette prime", annonce-t-il.
Cette prime sera versée chez nous au mois de mai et les modalités de versement de la prime ont totalement été discutées avec nos quatre organisations syndicales et avec leur accord.
Dominique Schelcherà franceinfo
Une prime qui sera versée "au prorata par rapport au temps de travail, en accord avec nos organisations syndicales", précise-t-il. "Le critère sera le contrat de travail, qu'ils soient intérimaires, CDD ou autres", a-t-il ajouté.
Système U est une coopérative de commerçants indépendants. Est-ce que les 1 200 patrons des magasins en France vont jouer le jeu ? "Il appartient à chacun de ces patrons indépendants, dont c'est l'entreprise, de décider de la mise en œuvre de la prime ou pas", indique Dominique Schelcher. "Bien sûr, en tant que PDG du groupement, poursuit le patron de l'enseigne, j'encourage tous mes patrons à verser cette prime et je peux vous dire que je suis en train de faire un sondage dans le groupement pour savoir à quel niveau elle sera versée."
Les premiers retours que j'ai sont tout à fait impressionnants. La plupart des magasins verseront cette prime.
Dominique Schelcherà franceinfo
Mais il sera difficile de leur imposer la mesure surtout pour les magasins en difficulté : "Je n'ai pas de moyen de les y contraindre. La plupart vont jouer le jeu. Ceux qui ne le pourront pas seront ceux qui ont une baisse d'activité significative, qui ont une contrainte économique particulière et pour qui ce sera plus difficile. Mais je peux vous dire que la plupart joueront le jeu et certains vont même aller au-delà des 1 000 euros", pense-t-il.
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