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Coronavirus : la CPME réclame un "assouplissement" des protocoles sanitaires dans les entreprises pour que l'économie repasse au "vert"

François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises, était invité de franceinfo ce lundi, au lendemain de l'allocution télévisée d'Emmanuel Macron.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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François Asselin, le 19 décembre 2019, à Paris. (MARTIN BUREAU / AFP)

"Le président de la République nous a donné une belle couleur : tout le monde passe au vert. Mais nos contraintes restent les mêmes au niveau des règles sanitaires à appliquer", a regretté François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), invité de franceinfo lundi 15 juin. Lors de son discours télévisé dimanche soir, Emmanuel Macron a annoncé que "tout le territoire, à l'exception de Mayotte et de la Guyane" passait en "zone verte", permettant notamment "une reprise plus forte du travail".

Pour retrouver des couleurs vertes partout, y compris dans l'économie, il faudrait que les contraintes sanitaires puissent suivre la décrue de l'épidémie.

François Asselin

à franceinfo

Aussi réclame-t-il un "assouplissement" des protocoles sanitaires. "Nous avons des contraintes qui sont extrêmement lourdes. Lorsque vous devez respecter un périmètre de 4 mètres carrés par opérateur, par exemple, dans un atelier et que votre atelier ne permet pas de réembaucher tout le monde à cause de ces contraintes, votre entreprise a une acticité fortement dégradée", a-t-il expliqué.

Invité de franceinfo lundi, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a entrouvert la porte à un allégement du protocole sanitaire : "Est-ce que demain il sera possible de regarder un point ou un autre de ces protocoles ? Oui, certainement, il faudra qu'on en discute avec les organisations professionnelles et qu'on voie s'il y a des adaptations qui sont possibles (…) et qui permettent d'alléger les contraintes."

Exonérer les charges sur les heures supplémentaires ?

François Asselin a par ailleurs réclamé l'exonération des charges patronales sur les heures supplémentaires : "Aujourd'hui, nous pouvons travailler plus de 35 heures. Le problème c'est la 36e heure qui, d'un seul coup, fait que vous n'être plus du tout compétitif. Si [ces heures supplémentaires] étaient pour les employeurs nettes de charges patronales cela donnerait un coup de booster extraordinaire aux entreprises qui ont de l'activité. A la CPME, nous sommes convaincus que le travail amène le travail."

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