Cet article date de plus de quatre ans.

Coronavirus et Pâques : "Si on arrive à faire 30% de ce qu’on fait habituellement, on sera ravis", annonce la Confédération des chocolatiers

Malgré la réouverture des chocolateries et les systèmes de livraison, "le chiffre d’affaires n’est pas au rendez-vous", déplore le président du syndicat.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Clin d'oeil au contexte sanitaire actuel, une chocolaterie de Troyes (Aubes) commercialise des lapins de Noël portants des masques anti Covid-19.  (FRANCOIS NASCIMBENI / AFP)

"Si on arrive à faire 30% de ce qu’on fait habituellement à Pâques, on sera ravis", estime Frédéric Chambeau, le président de la Confédération des chocolatiers et confiseurs de France, sur franceinfo, samedi 11 avril, dans le contexte de l'épidémie de coronavirus. Pour la semaine de Pâques, "la plupart des chocolatiers ont ouvert alors qu’ils avaient fermé très brutalement dès l’annonce du confinement", ajoute-t-il, mais "de façon très partielle et avec des méthodes de vente un peu différentes".

Un besoin de chocolat

Malgré ces réouvertures, "il y aura un gros manque à gagner en chiffre d’affaires", regrette Frédéric Chambeau. Les boutiques ont rouvert mais sur des amplitudes beaucoup plus restreintes et la vente fonctionne surtout par livraison à domicile, via le site internet ou les commandes par mail ou par téléphone. "Dans les boutiques, on reçoit 30 à 60 clients par jour la semaine de Pâques. Là, on ne fait pas 30 à 60 livraisons ou expéditions par jour. Mais au moins, on est dans l’action et on fait plaisir à des clients qui commencent à avoir vraiment besoin de chocolat ! "

Cette période sera tout de même difficile à rattraper selon Frédéric Chambeau : "On est inquiets pour la période actuelle parce que le chiffre d’affaires n’est pas au rendez-vous et on est réellement inquiets pour la période qui va suivre, dans les mois qui viennent", explique-t-il. Pâques permet en effet de survivre à la période creuse, d’avril à octobre, en attendant le deuxième pic de l’année, à Noël.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.