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Coronavirus : en Equateur, une femme déclarée morte se réveille à l'hôpital

La patiente, admise en pleine épidémie, a été victime d'une erreur d'identité.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des proches d'une personne emportée par le Covid-19 se tiennent près de son cercueil pour ses obsèques, le 23 avril 2020 à Guayaquil (Equateur). (JOSE SANCHEZ / AFP)

Alba Maruri, 74 ans, était inconsciente depuis trois semaines dans son lit d'hôpital à Guayaquil, capitale économique et ville la plus peuplée d'Equateur. Lorsqu'elle a repris connaissance, la septuagénaire a découvert que ses médecins l'avaient entre temps déclarée morte et que son corps avait même été rendu à sa famille. La patiente a été victime d'une tragique erreur d'identité, en pleine épidémie de coronavirus.

Alba Maruri souffrait de fièvre et de difficultés respiratoires, quand elle a été hospitalisée. Son décès a été prononcé le 27 mars. Une semaine plus tard, ses proches ont reçu un corps, qui a été brûlé sans avoir été préalablement identifié par sa famille. Alba Maruri "était inconsciente pendant trois semaines et avec cette folie du Covid, [à l'hôpital] on a confondu les noms et on l'a déclarée morte", a raconté son neveu, Juan Carlos Ramirez, sur les réseaux sociaux, avant de confirmer son récit par téléphone à l'AFP.

La famille compte demander un dédommagement

En se réveillant jeudi, la septuagénaire a donné aux médecins son nom et le numéro de téléphone de sa sœur Aura pour qu'on l'appelle. "Les médecins se sont rendus chez ma tante [Aura] pour vérifier et signaler l'erreur", a relaté Juan Carlos Ramirez. "On ne sait toujours pas de qui sont les cendres qui sont à la maison", a-t-il souligné. 

"Ma sœur est dans une chambre, dans l'attente de sa sortie. C'est un miracle. Cela allait faire un mois qu'elle était morte. Et moi qui avais les cendres d'une autre personne", a déclaré Aura à la presse. Alba Maruri "va bien", a précisé son neveu. Il a ajouté que la famille allait demander à l'hôpital des dédommagements pour le prix de la crémation et "pour la douleur de la mort supposée".

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