À Millau, dans l’Aveyron, c’est l’incompréhension. "Venez à 21 heures dans les rues de Millau, vous verrez que c’est désert", témoigne un habitant. Pourtant, la deuxième vague déferle aussi dans l’Aveyron, qui compte désormais 291 cas de Covid-19 pour 100 000 habitants. Le médecin Sébastien Combès parle d'un "relâchement au niveau des gestes barrières", dans les moments de convivialité, les regroupements familiaux et les fêtes étudiantes. Résultat : « On ne maitrise plus ». Le département compte seulement 11 lits en réanimation, à Rodez. Si le couvre-feu devrait limiter l’engorgement des hôpitaux, il va également freiner l’activité économique. Hugo Bonneviale, gérant d’un restaurant, estime qu’il perdra 40% de son chiffre d’affaires de perte.Méfiance dans les Alpes-Maritimes Nice (Alpes-Maritimes) a elle aussi basculé, et pour cause : le nombre de patients en réanimation a presque doublé en une semaine "et atteint son plus haut niveau depuis le mois de mai", commente le journaliste France Télévisions Didier Brignand, jeudi 22 octobre en duplex depuis Nice. À Rennes (Ille-et-Vilaine), aucun indicateur ne laissait présager un couvre-feu, et pourtant. La maire de la ville parle "d’un coup dur", rapporte le journaliste Thomas Paga.