Masques, sur-vestes, compresses potentiellement contaminées. Avec l'épidémie de Covid-19 en France, le nombre de déchets médicaux a explosé. Que deviennent-ils ? Qui en a la charge ? Quelles sont les risques ? Créteil (Val-de-Marne), à 15 minutes de Paris. Une usine reçoit les deux tiers des déchets médicaux des hôpitaux d'Île-de-France, et ceux des laboratoires des pharmacies et des médecins généralistes.Des déchets en masseDes produits mous, seringues, pansements, sont placés dans des cartons. Les matériaux coupants et les liquides sont stockés dans des chariots et munis d'un code-barre pour assurer la traçabilité. "Avant la pandémie, nous étions à 40 tonnes par jour de déchets hospitaliers. Aujourd'hui, nous sommes à plus double, à 90 tonnes par jour", explique Marie-Christine Viratelle, directrice du centre d'incinération.