Confinement : un impact psychologique encore plus fort qu’au printemps ?
Avec un manque de perspectives et des journées qui raccourcissent, ce second confinement est plus dur à vivre que celui du printemps dernier pour beaucoup de Français.
Les autorités sanitaires reconnaissent, mardi 17 novembre, que cette crise génère beaucoup de souffrances psychiques. C’est ce que constatent aussi les professionnels dans leurs cabinets. Tous les quinze jours, Julia se rend chez sa psychothérapeute. Un soutien plus que nécessaire pour elle, qui vit mal ce reconfinement. "Les moments les plus durs, je pense que c’est à la maison, quand au bout de 3-4 heures, on a fait le tour de tous les sites", explique-t-elle.
"Je ne suis pas à l’aise avec l’état dans lequel je suis"
Sans emploi depuis le déconfinement, les angoisses se sont vite accumulées pour cette mère célibataire. Aujourd’hui, elle se sent plus fragile moralement. "Je suis capable de me mettre à pleurer devant n’importe quoi. Je ne suis pas à l’aise avec l’état dans lequel je suis aujourd’hui", résume-t-elle. Face à l’afflux de patients, la psychologue a du réduire ses séances d’une heure à 45 minutes. La détresse psychologique s’est accentuée dès le déconfinement.
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