Confinement : les autorités traquent les vacanciers qui l’enfreignent
On saura lundi 13 avril au soir, à l’issue de l’allocution d’Emmanuel Macron, jusqu’à quand sera prolongé le confinement. En attendant, pas question d’enfreindre le confinement. De jour comme de nuit, policiers et gendarmes traquent les vacanciers clandestins.
L’une des entrées de la ville de Sète (Hérault) est barricadée. Samedi 11 avril au matin, des plots en béton limitent cet accès à tous les automobilistes, même les ambulanciers. Des contrôles renforcés partout en France. À Lille (Nord), samedi matin, ce ne sont pas les départs en week-end qui provoquent des bouchons, mais la vérification systématique des attestations.
160 000 policiers et gendarmes déployés
Pour veiller au strict respect du confinement, 160 000 policiers et gendarmes sont mobilisés pour éviter les départs et quadriller le territoire. À l’entrée de Monaco, une quinzaine de gendarmes côté français, et des policiers côté monégasque, vérifient le motif de chaque sortie. En cas d’absence d’attestation ou de motif fantaisiste, la sanction reste la même : 135 € d’amende.
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