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Confinement : le photographe Olivier Douard vend d'alléchants clichés de pâtes alimentaires au profit des soignants

La pénurie de pâtes aux pemiers jours du confinement a inspiré un photographe professionnel de Troyes. Il en a fait une série photo vendue au profit des soignants.

Article rédigé par Ariane Combes-Savary
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1 min
Les pipe rigate à la mode troyenne (France 3 Champagne-Ardenne)

Coquillettes, spaghettis ou farfalle. Habituellement, les modèles d'Olivier Douard terminent dans notre assiette, engloutis sans ménagement accompagnés d'une sauce au pesto ou d'un coulis de tomates. Mais entre-temps le confinement et l'ennui sont passés par-là, provoquant chez le photographe troyen un élan de créativité. Derrière son objectif, il fait des pâtes alimentaires des oeuvres d'art. Une idée folle pour rompre la morosité ambiante et cesser de tourner en rond, née dans son studio déserté.

"C'est pas moi qui ai vidé les rayons !", se défend l'artiste en riant. Il poursuit : "j'avais besoin de créer et de m'amuser un peu. J'ai récupéré quelques pâtes un peu comme tout le monde. Je me suis dit que ça pouvait être un symbole du confinement parce qu'au début on hallucinait de voir les rayons de pâtes ou de PQ  complètement vidés."

photographe pates alimentaires
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Très vite, spaghettis, penne et autres macaronis n'ont plus de secret pour lui. Et les clichés sont chaque jour plus créatifs. Comme cette série de farfalle aux couleurs de frères Dalton.

Les trois pâtes comme ça, on a un peu l'impression qu'elles dansent, ça fait taille de guêpe, ça nous fait penser à plein de trucs, c'est marrant.

Olivier Douard

Des farfalle aux couleurs des frères Dalton  (Olivier Douard)

Olivier Douard s'est associé à la cagnotte organisée par l'association des commercants troyens. Une grande partie de la vente de ses oeuvres sera ainsi reversée au personnel des hôpitaux et des cliniques de la ville. Un geste fort et symbolique à ses yeux.

A leur tour, les soignants ont demandé que cette somme récoltée serve de bons d'achat directement pour les commerces. "Tout le monde se renvoie la balle. Un peu d'entraide en ce moment, ça fait vraiment du bien," conclue-t-il.

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