Confinement : des débuts difficiles
Des grandes agglomérations aux petits villages, de nombreuses rues françaises sont désormais vides. L’application du confinement, afin de lutter contre le Covid-19, est passée par là.
Beaucoup de Français ont respecté les consignes de confinement. La plupart de ceux aperçus à l’extérieur avaient de bonnes raisons d’y être. « Je suis obligée de venir travailler, car je fais partie des professions où notre présence est obligatoire », indique une employée de banque. Cette dernière est munie d’une attestation de déplacement dérogatoire. Ce document, téléchargeable sur le site du ministère de l’Intérieur, est à remplir sur chaque sortie. Il couvre les voyages du domicile vers le lieu de travail, les déplacements pour motif de santé et les sorties pour les achats de première nécessité. Les sorties pour motif familiaux impérieux sont également comprises. Enfin, les activités physiques sont tolérées, tant qu’il ne s’agit pas d’activité physique.
« C’est dur de rester longtemps à l’intérieur »
Il n’est donc plus possible de prendre un train sans motif valable. Avant l’instauration des contrôles, les gares parisiennes sont pleines de voyageurs qui veulent gagner la province. « 40 mètres carrés pour deux, c’est trop dur de rester longtemps à l’intérieur », déplorent ces parents avec un enfant en bas âge.
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