Confinement : dans les villes le silence règne
La pollution sonore a très largement baissé dans les grandes villes avec le confinement. Exemple à Paris.
Le confinement n'a pas que des effets négatifs. Avec la diminution des déplacements dans les rues, la qualité de l'air est par exemple à son meilleur depuis quarante ans en Île-de-France. Moins de voitures, de scooters ou encore de camions dans les allées des grandes villes françaises, cela veut aussi dire moins de bruits. A Paris, ainsi, il règne un silence inhabituel. "Ce qui est appréciable c'est qu'on n’entend pas de bruits de voitures mais on a envie que la vie reprenne vraiment", explique une Parisienne dont l'appartement donne directement sur l'habituellement bruyante avenue de la République, dans le 11e arrondissement.
"J'ai entendu les pompiers, ça m'a surpris"
Dans la capitale, les émissions sonores ont chuté : -80% pendant la journée et même -90% la nuit, selon l'institut de mesure Bruitparif. Alors, forcément, chaque bruit devient presque surprenant. "J'ai entendu par exemple les pompiers, ça m'a surpris", raconte une Parisienne. Même constat dans les aéroports franciliens où les avions qui continuent de décoller sont devenus rares, de sorte que celui d'Orly devrait même fermer.
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