Cet article date de plus de quatre ans.

"Nous débloquerons ce qu'il faudra" pour les entreprises pénalisées par le coronavirus, assure Bruno Le Maire

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 10min
Bruno Le Maire : "nous débloquerons ce qu'il faudra" pour les entreprises impactées par le coronavirus
Bruno Le Maire : "nous débloquerons ce qu'il faudra" pour les entreprises impactées par le coronavirus Bruno Le Maire : "nous débloquerons ce qu'il faudra" pour les entreprises impactées par le coronavirus
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Le ministre de l'Economie et des Finances était l'invité des "4 Vérités" de France 2, lundi 2 mars.

Alors que plus d’une centaine de cas de contamination au Covid-19 ont été recensés en France et que l'inquiétude du secteur économique monte, Bruno Le Maire s'est voulu rassurant, lundi 2 mars, dans les "4 Vérités". Selon le ministre de l'Economie et des Finances, il est possible d'éviter un krach boursier. Certes, "les marchés réagissent brutalement", mais il "invite chacun à ne pas avancer de chiffres fantaisistes" pour éviter toute "surréaction des marchés". Selon Bercy, la croissance française sera amputée en 2020 de "0,1 point tant que l'épidémie est limitée à la Chine". Le virus se propage désormais en Europe, mais le ministre s'est refusé à tout nouveau chiffrage. "Nous savons que l'impact sera plus significatif", a-t-il déclaré. 

Soutien aux entreprises

"Nous ferons preuve d'une solidarité totale avec les entreprises", a ajouté Bruno Le Maire, alors que l'économie tourne au ralenti. Les secteurs les plus touchés sont l'hôtellerie, la restauration et l'aéronautique. Quant aux acteurs de l'événementiel, ils seront reçus par le gouvernement lundi. "Nous débloquerons ce qu'il faudra", a assuré le ministre. Bercy a déjà dévoilé quelques mesures de soutien aux entreprises françaises. Parmi elles, le fait de "considérer le coronavirus comme un cas de force majeure", ce qui permet "un retard dans les commandes publiques sans pénalités".  

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.