"Avant les cotillons, l'écouvillon" : Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, appelle à tester en masse la population avant Noël
Le président de région appelle les Français à se faire dépister au Covid-19 avant les fêtes.
"Moi ce que je requiers, c'est avant les cotillons, l'écouvillon", a déclaré dimanche 6 août sur franceinfo, Renaud Muselier, président (LR) de la région Sud Provence-Alpes-Côte-d'Azur et de l’association des Régions de France, pour limiter les contaminations au Covid-19 à l'occasion des fêtes de fin d'année. Il appelle à une mobilisation du réseau des pharmacies avant Noël pour dépister au maximum.
"Pour ma part, en tant que président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, je mets pratiquement 100 000 tests antigéniques naso-pharyngés pour les 1 850 pharmacies de la région, ce qui permettra déjà de tester près de 100 000 personnes dans le courant du mois de décembre", a précisé Renaud Muselier.
"C'est le meilleur moyen d'arriver à trouver une solution pour protéger notre environnement et diminuer les cas contacts."
Renaud Muselierà franceinfo
"Il faut s'appuyer sur les pharmaciens, les infirmières pour tous ceux qui y ont droit. Les médecins, ceux qui sont à proximité", Renaud Muselier a déclaré également avoir "commandé un million de tests salivaires en Chine. Mais je n'ai pas eu les autorisations françaises donc je suis le bec dans l'eau et j'attends", d'obtenir le feu vert des autorités de santé. Selon lui, ces tests salivaires sont fiables à 85%.
Renaud Muselier réclame également que soit mis en place le même système qu'en Allemagne où le gouvernement fédéral "s'appuie sur les Länder qui eux-mêmes s'appuient sur les communes, sur les départements". Le président de la région Provence-Alpes-Cote d'Azur anticipe aussi la future campagne de vaccination et souhaite le même modèle : "Nous avons demandé au ministère de faire un copier-coller de cette méthodologie de travail allemande qui fait en sorte que le vaccin aille au plus proche des patients. Ce n'est pas la population qui va dans des 'vaccinodromes' qui sont insupportables et qui ne sont pas efficaces. J'ai l'impression d'avoir été en partie écouté. On va voir au fil des jours comment ça se déroule. En tout cas, les régions sont prêtes pour aider à cette campagne de vaccination."
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