La menace de licenciement sec s'éloigne chez Airbus. La situation économique du groupe reste préoccupante, mais le plan de sauvegarde de l’emploi, signé avec les syndicats lundi 12 octobre, ne prévoit aucun départ contraint pour la plus grande satisfaction des salariés.Recherche volontaires au départIl y a un mois, Guillaume Faury, directeur exécutif d'Airbus, indiquait pourtant : "Il me semble peu probable que les départs volontaires suffiront". L'accord valide 5 000 suppressions de postes, sans licenciement sec. 1 500 personnes seront placées en activité partielle de longue durée. Le plan prévoit également des retraites anticipées massives, des emplois pour l’avion à hydrogène, des aides pour la création d'entreprises et des départs à la retraite. Seule petite inquiétude pour les employés du groupe : Airbus réexaminera la situation dans six mois s’il n’y a pas assez de départs volontaires.