À Grenoble, les pompes funèbres sous tension face à la deuxième vague de Covid
Devant l’augmentation exponentielle des cas de Covid-19, certains services de pompes funèbres sont en surcharge, comme à Grenoble. Dans ce contexte sanitaire et humain compliqué, les équipes se réorganisent.
Avec l’augmentation du nombre de cas de Covid, les services funéraires doivent se réorganiser. À Grenoble, les pompes funèbres intercommunales reçoivent chaque jour 25 familles, dont la moitié d’entre elles ont perdu un proche à cause du Covid. Confronté à une surmortalité et à des préconisations sanitaires changeantes, le centre funéraire grenoblois doit en plus composer avec un "contexte humain délicat, et un deuil encore plus douloureux pour les familles", selon son PDG Jean-Marc Gauthier.
Les équipes multipliées par deux
Face à cette situation, plusieurs mesures sont prises. Les équipes ont été multipliées par deux et travaillent le dimanche pour faire face à l’augmentation des crémations. Les familles sont reçues uniquement sur rendez-vous, et une partie des démarches se fait uniquement sur Internet pour limiter les contacts. Comme au printemps, si la situation venait à empirer, certains lieux pourraient être réquisitionnés pour accueillir les cercueils. Jean-Marc Gauthier évoque par exemple la patinoire, même si la décision finale appartient au préfet.
Les pompes funèbres de Grenoble se préparent au pire pour ne pas se laisser déborder le moment venu, même si la situation reste pour l'heure gérable. "Qu’il s’agisse des inhumations ou des crémations, nous parvenons pour l’instant à conserver le délai, raisonnable, de 6 jours après le décès de la personne", rassure Jean-Marc Gauthier.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.