À Créteil, des étudiants refusent de passer des examens dans des amphis bondés
Ils ont bloqué l’accès aux examens et ont obtenu gain de cause. À Créteil, les étudiants en deuxième année de licence d’éco-gestion passeront leurs partiels plus tard.
Face au rebond de l’épidémie, ils ne voulaient pas s’entasser dans des amphis pleins à craquer. Alors les élèves de licence 2 d’éco-gestion de l’université Paris-Est Créteil (Upec) ont employé les grands moyens en bloquant les épreuves en présentiel. Un mouvement de contestation qui a eu pour conséquence le report des examens d’une dizaine de jours.
Une pétition qui dénonce un cluster en puissance
La semaine dernière, une pétition circulait déjà sur internet pour demander la réalisation des examens à distance. "Les examens vont avoir lieu trois jours après les fêtes dans des amphithéâtres non aérés avec de possibles personnes à risque se côtoyant dans la même pièce", peut-on lire. "La situation sanitaire s’aggravant, nous refusons de prendre le risque de nuire à notre santé (…). Nous réclamons donc que ces examens s’effectuent à distance comme beaucoup d’autres facultés le font".
Une demande de partiels à distance que ne partagent pas tous les étudiants de l’Upec. "Ces évaluations ne traduisent pas la réalité" explique Jean. Des bugs informatiques à répétition empêcheraient les élèves de rendre leurs devoirs à temps et d’obtenir une note.
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