"53 000 personnes contaminées en une seule journée, c’est choquant" : à Londres, l'inquiétude grandit face à l'augmentation des cas de coronavirus
Tandis que certains habitants redoublent de vigilance pour ne pas être contaminés, d'autres ont décidé de continuer à vivre normalement. Pourtant, le nombre de contaminations continue d'augmenter dans le pays, jusqu'à battre des records.
Le Royaume-Uni a signalé mardi 29 décembre 53 135 nouveaux cas de contamination au coronavirus, le nombre le plus élevé depuis le début de la campagne de tests massifs et la mi-2020. Un nombre également en forte hausse par rapport au précédent record de 41 385 établi lundi 28 décembre. Le nombre de nouveaux décès a également grimpé et une réelle inquiétude gagne la capitale anglaise.
Devant le "University College Hospital", le ballet des ambulances est permanent. Il y a même des files d’attente d’ambulances. Jamie sort de l’hôpital et se dit inquiet : "Oui, ça m’inquiète. Ma femme est enceinte et on fait vraiment attention à ne pas être exposés parce qu’on ne sait pas ce qu’il pourrait se passer et avec le nouveau variant du virus, ça ne fait qu’empirer. Hier, on a vu que 53 000 personnes avaient été contaminées en une journée. Alors, oui, il y a plus de tests qui sont effectués, donc plus de résultats positifs, mais quand même. 53 000 personnes contaminés en une seule journée, c’est choquant."
Ces chiffres ont un impact sur la vie quotidienne : le masque n’est pas obligatoire au Royaume-Unis mais la plupart des Londoniens en sont désormais équipés. Gloria - qui est asthmatique - porte également des gants et une visière : "Moi, je fais attention mais il y a pas mal de gens qui s’en fichent totalement et c’est pour ça que le nombre de contaminations est en hausse. Je ne vois pas d’autres raisons."
"Au lieu de baisser, c’est en train d’augmenter donc c'est terrible, c’est incontrôlable et ça me fait vraiment peur."
Gloria, Londoniennefranceinfo
En effet, tous les Londoniens n'ont pas les mêmes comportements. La vie continue pour Mark par exemple qui a prévu de faire une grosse fête pour le Nouvel An avec ses amis : "Je me sens concerné par tout ce qui se passe mais je ne vais pas laisser ce virus affecter mon mental. Porter un masque, des gants, tout ça… Quand tu commences à paniquer, tu commences à devenir anxieux. La vie est trop courte pour être inquiet. Si le Covid doit me toucher, c’est comme ça, c’est que ça devait arriver. C’est ma philosophie."
Ce type de réflexion nourrit l’inquiétude des autorités. En ce moment à Londres, les secours reçoivent autant d’appels d’urgence qu’au moment le plus fort de la première vague, à la mi-avril.
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