Don d'organes : les proches ne seront plus consultés
La législation sur le don d'organes pourrait être modifiée par la loi Santé. Les députés envisagent de ne plus demander leur avis aux proches.
Les députés examinent actuellement le projet de loi Santé. Parmi les textes en discussion, celui relatif au don d'organes. Cette semaine les choses ont encore évolué. Depuis près de 40 ans, il faut être inscrit sur le registre national des refus de dons d'organes si l'on souhaite s'opposer au prélèvement de ses organes une fois mort.
Si ce n'est pas le cas, au moment du décès les médecins doivent enquêter auprès de la famille, des conjoints ou encore des amis et chercher à savoir si le défunt y était favorable ou pas. En pratique, ce sont souvent ses proches qui donnent leur consentement.
Seulement "informés"
Avec la future loi Santé, cela pourrait changer si le défunt ne figure pas sur le registre national des refus, ses proches ne seront alors plus "consultés" pour donner leur avis, mais seulement "informés" des prélèvements d'organes envisagés. En pratique, les médecins affirment qu'ils ne pourront pas se passer de l'avis des proches. Aujourd'hui en France, 20 000 personnes attendent une greffe d'organes.
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