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Le Parlement adopte une loi permettant d'accéder directement à certaines infirmières, à des kinés ou des orthophonistes

L'accès direct sera toutefois limité à ceux exerçant dans des structures comme les maisons de santé pluriprofessionnelles, en coordination avec des médecins.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un cabinet de médecin généraliste au sein de la maison de santé de Ménilmontant, à Paris, le 7 août 2018. (ARTHUR NICHOLAS ORCHARD / HANS LUCAS / AFP)

Le Parlement a définitivement adopté, mercredi 10 mai, une proposition de loi macroniste pour faciliter l'accès aux soins en désembouteillant les cabinets des généralistes. Sous certaines conditions, il sera désormais possible de consulter des infirmiers en pratique avancée – les "IPA" qui interviennent notamment sur certaines maladies chroniques – ainsi que des kinésithérapeutes et des orthophonistes, sans passer par le médecin traitant.

Mais l'ambition initiale de la proposition de loi, qui a provoqué une levée de boucliers des médecins, a été en partie réduite. Pour se rendre chez des IPA et des kinés, l'accès direct sera limité à ceux exerçant dans des structures comme les maisons de santé pluriprofessionnelles, en coordination avec des médecins. 

Expérimentation dans les communautés professionnelles territoriales

Contrairement à ce que voulaient les députés, seront donc exclus du dispositif les soignants simplement inscrits dans le cadre plus souple des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), qui couvrent environ la moitié de la population.

Les députés ont toutefois arraché une expérimentation dans les CPTS de six départements dont deux d'outre-mer, souligne Stéphanie Rist. Pour les orthophonistes en CPTS, l'accès direct sera, lui, possible.

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