Vosges : l'activité chirurgicale d'un hôpital suspendue après un décès jugé suspect

L'activité chirurgicale de l'hôpital de Remiremont a été suspendue après la mort jugée suspecte d'un patient mardi 4 octobre.
Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Sud Lorraine
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Entrée du centre hospitalier de Remiremont le 30 décembre 2022 (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)

D'après une information du Point, la mort suspecte d'un patient mardi 4 octobre a provoqué la suspension de l'activité chirurgicale de l'hôpital de Remiremont, dans les Vosges, a appris France Bleu Sud Lorraine ce jeudi 5 octobre.


La direction de l'établissement a pris cette décision par "mesure de précaution". La moitié de l'activité des blocs opératoires est suspendue. Seules les urgences sont maintenues.

La décision intervient alors que l'hôpital de Remiremont fait l'objet de plusieurs plaintes pour homicides et blessures involontaires de la part de familles de patients morts, dans l'établissement ces derniers mois.

Joint par France Bleu Sud Lorraine, Dominique Cheveau, le directeur de l'hôpital, a indiqué qu'il avait demandé à la quinzaine de chirurgiens de Remiremont de remettre sur papier tous les protocoles, toutes les procédures, ainsi que des garanties concernant l'organisation du service. 

>> Vosges : une neuvième plainte pour homicide invonlontaire déposée contre l'hôpital de Remiremont

Comme le prévoit la procédure, l'ARS (l'Agence régionale de santé) va mener des analyses pour comprendre ce qui a conduit au décès d'un patient mardi matin.

L'hôpital de Remiremont fait l'objet de 12 plaintes déposées par des familles de patients, depuis 2022. Au moins sept d'entre elles ont été déposées par des familles après des décès de patients jugés suspects par leurs proches.

À la suite de ces différentes plaintes, l'ARS Grand Est avait annoncé avoir diligenter, dès le 2 janvier 2023, "une inspection médico-administrative chargée notamment d'examiner chaque cas identifié".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.