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Vidéo Edouard Philippe aux urgences : "Je ne suis pas magicien"

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L'Emission politique. Edouard Philippe aux urgences : "Je ne suis pas magicien"
Sans filet, 27 septembre 2018
L'Emission politique. Edouard Philippe aux urgences : "Je ne suis pas magicien" L'Emission politique. Edouard Philippe aux urgences : "Je ne suis pas magicien" Sans filet, 27 septembre 2018 (L'Emission politique / France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Le Premier ministre Edouard Philippe a accompagné Guillaume Daret au service des urgences de l’hôpital Robert-Ballanger, à Aulnay-sous-Bois, pour une rencontre "sans filet" avec le personnel soignant. Un reportage diffusé dans "L’Emission politique" jeudi 27 septembre.

Construit en 1999, le service des urgences de l’hôpital Robert-Ballanger, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), devait à l’origine accueillir 35 000 malades par an. En réalité, il en voit passer "plus de 72 000" selon Pierre Charestan, le médecin chef du service. Le jour de sa visite, le Premier ministre peut en mesurer les conséquences concrètes : de nombreux malades attendent leur tour sur des brancards dans le couloir. "C’est une situation que vous connaissez, j’imagine, au Havre ?", lui demande le chef de service. "Là, c’est du costaud", concède Edouard Philippe.

Au détour d’un couloir, une infirmière explique les difficultés auxquelles son service fait face tous les jours : il n’y a par exemple pas de lits en chirurgie infantile pour l’ensemble du week-end. Comment faire quand un enfant arrive avec une appendicite à opérer ? "On est asphyxié, tous les jours, on nous demande de faire des efforts", fait observer le docteur Charestan. "Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?"

Plan santé : "Ça ne va pas tout produire tout de suite"

"Je ne suis pas magicien", se défend le Premier ministre, qui rappelle que le gouvernement a présenté un plan santé le 18 septembre dernier: "Je suis sûr que les directions qu’on prend sont les bonnes et il y a des effets rapides qui se verront. Mais je suis aussi certain que ça ne va pas tout produire tout de suite."

Difficile d’être patient quand, comme l’explique une infirmière, le service manque de tant de choses nécessaires au quotidien : draps, bassins, bandelettes urinaires ou brancards. "On desserre la contrainte financière", tente de rassurer Edouard Philippe. Pas certain que les paroles rassurent le service : "On a l’impression de ne plus pouvoir prendre soin des gens", se désole une infirmière.

"Sans filet", un reportage diffusé dans "L’Emission politique" le 27 septembre 2018.

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