Hôpital : une infirmière témoigne de la dégradation des conditions de travail
Mardi 16 juin, l’hôpital est dans la rue pour rappeler ses promesses à l’exécutif. Plus de 220 rassemblements sont prévus partout en France. L’infirmière Sabrina Khelifa témoigne.
Plus de 220 défilés sont prévus en France mardi 16 juin pour réclamer des ouvertures de lits, des embauches et des augmentations de salaires. Les syndicats et collectifs de soignants appellent à la mobilisation. Une infirmière ne défilera pas à cause du coronavirus qu’elle a attrapé, encore trop faible. Sabrina Khelifa, infirmière urgentiste de 38 ans, a témoigné pour France Télévisions. Se remettant difficilement du virus qu’elle a attrapé fin mars, elle soutient ses collègues par écrans interposés. "Force et courage, criez pour moi", leur lance-t-elle.
"Une lutte quotidienne"
En première ligne à l’hôpital de Bobigny (Seine-Saint-Denis), elle a subi de plein fouet le manque de matériel. Elle a constaté en 15 ans de travail la dégradation des conditions de travail. "Je suis fière d’être infirmière, mais aujourd’hui j’ai plus l’impression de lutter que de travailler. C’est une lutte quotidienne d’avoir le matériel qu’il faut, les conditions réunies pour travailler de manière correcte auprès du patient", rapporte Sabrina Khelifa.
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