Hôpital : les services sous tension face à l’épidémie de bronchiolite
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Un bébé, âgé d'à peine un mois et déjà hospitalisé depuis 15 jours à Vandœuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle), n’arrivait plus à respirer. Victime d’une bronchiolite, Rym va beaucoup mieux et l’inquiétude de ses parents a presque disparu. Cette année, l'épidémie de bronchiolite est précoce et intense. Chaque jour, entre 15 et 20 nourrissons sont hospitalisés au CHU de Nancy (Meurthe-et-Moselle).
Déprogrammer des opérations pour accueillir les enfants malades
L'établissement s’est adapté en ouvrant des lits supplémentaires et en modifiant son service. “Le service n’est pas un service de bronchiolite à la base, c'est un service de post-urgence. Là, c'est devenu un service de bronchiolite suite à l’épidémie qui a un bon mois d’avance”, témoigne Quentin Abscheidt, interne en pédiatrie. Cet hôpital frôle la saturation, une situation due à l’épidémie forte et à un manque de personnel. Selon Cyril Schweitzer, chef du pôle enfant néonatologie du CHU de Nancy, la “prochaine étape est de déprogrammer” les opérations d’enfants pour libérer des lits.
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