Hôpital : le plan est-il à la hauteur des attentes ?
Avec l'annonce, mercredi 20 novembre, du plan d'urgence pour l'hôpital, le gouvernement tente de sortir de la crise. Le personnel hospitalier se bat pour obtenir de meilleures conditions de travail. Mais l'accueil de ce nouveau plan est très mitigé.
Au matin du mercredi 20 novembre, les mines sont graves au CHU de Nice (Alpes-Maritimes). Les annonces du Premier ministre sur le plan d'urgence pour l'hôpital ne sont pas à la hauteur des attentes. Une prime pour les infirmiers et aides-soignants et infirmiers d'Ile-de-France, mais rien pour ceux de Province. "J'ai un salaire qui est gelé depuis X années (...) tout augmente ici, qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse ?", déplore Carine Linza, aide-soignante au CHU de Nice.
Une déception dans les services d'urgence
Infirmiers et aides-soignants réclamaient une hausse de salaire de 300 euros par mois. Dans les services d'urgence de toute la France, c'est également la déception. "On réclamait une ouverture de lit, notamment pour résoudre le problème des urgences (...) Et ce n'est pas avec des marges de manoeuvre que nous pourrons le faire", explique Patrick Pelloux, président de l'association des médecins urgentistes hospitaliers de France. La Fédération hospitalière de France estime toutefois que le gouvernement redonne un peu d'oxygène à l'hôpital public.
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