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Urgences : des centres de régulation insuffisants

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Urgences : des centres de régulation insuffisants
Urgences : des centres de régulation insuffisants Urgences : des centres de régulation insuffisants (France 3)
Article rédigé par France 3 - J. Wild, D. Aysun, France 3 Régions
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Jeudi 4 août , l’accès aux urgences continue d’être régulé pour faciliter la prise en charge des patients. Cependant, selon le syndicat des urgentistes, cette solution ne suffit pas.

Les appels se succèdent au centre téléphonique du Samu. À Cherbourg (Manche), les patients ne peuvent plus se rendre spontanément aux urgences entre 15 heures et 8 heures du matin. Ils doivent contacter le 15 pour d’abord appeler le Samu puis ils seront dirigés ou non vers un centre hospitalier. "Par exemple, au mois de juin, on a augmenté de 101 % le nombre de dossiers et au mois de juillet de 87 %, ce qui est énorme", décrit Antoine Hubert, cadre du service d’appel du SAMU.

Un quart des hôpitaux limitent l’accès aux urgences

Ces régulations concernent tout le territoire. Un quart des hôpitaux aurait d’ores et déjà installé ce système. Pourtant, face au nombre élevé de patients, les centres de régulation sont quand même surchargés, alors ils sollicitent des médecins retraités pour leur venir en aide. "Je vais apporter ma pierre à l’édifice et venir aider mes collègues qui sont un petit peu en souffrance entre guillemets, et puis aussi aider la population", explique le docteur Patrick Sarfati. À Marseille (Bouches-du-Rhône), l’hôpital a sollicité des médecins qui viennent des pays du Maghreb pour leur apporter de l’aide. François Braun, le ministre de la Santé, a cependant tenu à rassurer en précisant qu’il n’y a pas de fermetures des urgences. Pourtant, dans les faits, plusieurs établissements ont dû arrêter ce service la nuit.

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