Qu'il s'agisse de moyens matériels, humains ou médicaux, les services d'urgences sont en grande tension, d'après l'étude publiée par le syndicat Samu-Urgences de France. "La plupart des services interrogés déclarent avoir de grosses difficultés, à tel point que certains ont même dû fermer leurs portes à un moment donné du mois de juillet", rapporte le journaliste Alexandre Hébert. Pas moins de 13% ont été contraints à la fermeture pendant plusieurs nuits, et 8% ont dû fermer de jour comme de nuit.Le Samu est aussi touchéL'étude pointe un manque de personnel médical, qui touche 90% des services interrogés, tandis que 89% déclarent manquer de personnel non-médical. "Autre conséquence, 26% d'entre eux ont donc mis en place une restriction d'accès aux urgences", qui consiste le plus souvent dans l'obligation de passer par le Samu avant de pouvoir être admis aux urgences. Hélas, la question du manque de personnel se pose également pour le Samu.