À l'hôpital, les urgences contraintes de réduire leur activité faute de personnel
Les services d'urgence des hôpitaux sont en crise. 120 services sont contraints de limiter leur activité, comme à Bordeaux, où les urgences ferment la nuit. Un gros chantier attend le nouveau gouvernement.
Dans un couloir des urgences du centre hospitalier de Bordeaux, plus d'une dizaine de patients attendent sur des brancards et parfois des fauteuils, pendant de longues heures, avant d'être pris en charge. Par manque de soignants, le service n'arrive plus à suivre le flux des patients. "On manque d'infirmiers, on manque d'aides-soignants, on manque de brancardiers, de tout le personnel qui permet d'ouvrir les lits de l'hôpital", énumère Pierre Catoire, médecin urgentiste.
Les urgences doivent se résoudre à faire le tri
Depuis mercredi 18 mai, l'établissement a mis en place un nouveau système de régulation : à partir de 17h, les urgences ne sont accessibles qu'aux patients envoyés par le Samu. Si une personne se présente d'elle-même, des secouristes sont là pour faire le tri entre ceux qui seront pris en charge ici et ceux qui seront redirigés vers leur médecin traitant ou SOS Médecins.
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