Crise des hôpitaux : le plan estival du gouvernement pour soulager les urgences
Vendredi 1er juillet, lors d'un déplacement à Pontoise dans le Val-d'Oise, la Première ministre Élisabeth Borne a annoncé que le gouvernement avait retenu toutes les propositions de la mission "flash". L'objectif est de soulager la crise dans les services d'urgence, sous tension extrême.
Comment garantir l'accès aux soins urgents cet été ? Vendredi 1er juillet, lors d'un déplacement dans un hôpital de Pontoise (Val-d'Oise), la Première ministre Élisabeth Borne a d'abord martelé un message : ne pas se rendre directement aux urgences. "Ce qu'on souhaite, c'est que chacun puisse prendre le réflexe du 15, et ne pas venir forcément systématiquement aux urgences", a-t-elle expliqué.
Au total, 41 mesures appliquées pendant trois mois
L'objectif est que les appels au 15 soient triés entre les urgences vitales et les autres cas. Un service d'accès aux soins peut alors prendre le relais en proposant les conseils d'un généraliste, une solution de télémédecine, ou en trouvant un rendez-vous chez un médecin, qui sera payé 15 euros de plus par consultation. D'autres mesures ont été retenues pour cet été : la hausse de la rémunération des gardes de nuit à l'hôpital, l'ouverture des maisons de garde le samedi matin, et la mobilisation des médecins retraités ou des pharmaciens. Au total, 41 mesures seront appliquées pendant les trois prochains mois.
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