Cet article date de plus d'un an.

Vidéo Le métro de New York difficilement accessible pour les personnes handicapées

Publié
Temps de lecture : 2min
Lauren Brooks a 20 ans, et étudie à New York. En situation de handicap, elle se déplace en fauteuil roulant. Et accéder aux stations de métro est très compliqué pour elle. Brut a passé une journée avec elle.
VIDEO. Le métro de New York difficilement accessible pour les personnes handicapées Lauren Brooks a 20 ans, et étudie à New York. En situation de handicap, elle se déplace en fauteuil roulant. Et accéder aux stations de métro est très compliqué pour elle. Brut a passé une journée avec elle. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Lauren Brooks a 20 ans, et étudie à New York. En situation de handicap, elle se déplace en fauteuil roulant. Et accéder aux stations de métro est très compliqué pour elle. Brut a passé une journée avec elle.

J’ai 3 stations de secours, 3 itinéraires de secours. Si un ascenseur est en panne, je fais défiler.” Se déplacer en fauteuil roulant à New York est un véritable casse-tête, Lauren Brooks en fait les frais. Cette jeune étudiante de 20 ans a emménagé depuis peu dans la ville américaine. Vivant en situation de handicap, elle a du mal à accéder aux quais de métro avec son fauteuil roulant. Et pour cause, seules 27% des lignes sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. Mais entre les pannes d'ascenseurs, et les quais non adaptés… Lauren nous montre son quotidien. 

“La ville m’envoie un message subliminal pour me dire que je n’ai pas ma place”

La jeune fille ne peut pas prendre les escaliers, elle dépend alors du fonctionnement des ascenseurs. Ce jour-là, elle doit se reprendre plusieurs fois avant d’accéder à un qui marche. “C’est hors-service. Je vais devoir demander à quelqu’un de m’ouvrir la porte depuis l’autre côté, parce que comment je suis censée payer si c’est cassé?”, dénonce-t-elle. 

Suite à un litige en juin 2022, la ville de New York s’est engagée à rendre 95% des stations accessibles en 2055. “2055, c’est un peu loin. Je ne suis ici que pour quelques mois”, explique Lauren. “C’est vraiment intéressant de vivre dans cette ville où j’ai toujours voulu habiter. Mais elle m’envoie un message subliminal pour me dire que je n’ai pas ma place ici. Même pour des choses qui paraissent banales pour les New-Yorkais. Ça m’aiderait à être une jeune de 20 ans comme les autres, à être spontanée, si je n’avais pas à me battre tout le temps ni à mettre de l’argent de côté pour des Uber. Ça faciliterait beaucoup les choses.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.