Handicap : quand les non-voyants expérimentent la conduite
Dans le Haut-Rhin, une association propose d’accompagner les non-voyants ou les personnes déficientes visuelles à prendre le volant.
A Biltzheim, dans le Haut-Rhin, le paysage défile, mais les yeux du conducteur de l’automobile ne le voient pas. Ses yeux à lui, ce sont ceux de son co-pilote. Ils se comprennent grâce à un vocabulaire bien précis, quelques mots et surtout une confiance absolue sur les trois kilomètres de circuit et même après. Ces stages sont proposés sur plusieurs circuits en France depuis 2006.
"On a un langage bien particulier, surtout avec la vitesse que l’on peut prendre"
Le défi va bien au-delà de la conduite : il s’agit de reprendre confiance en soi malgré le handicap. « On a un langage bien particulier, surtout avec la vitesse que l’on peut prendre. Quand on roule à 20 et quand on roule à 120, les informations sont les mêmes mais l’action va beaucoup plus vite », confie Luc Costernans, fondateur de l’association Les non-voyants. Sur certains circuits, les équipages, parait-il, peuvent atteindre 150 km/h pour un parcours sans faute.
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