Dépakine : les victimes se rassemblent
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Sanofi est visé dans une action de groupe dans l'affaire de la Dépakine. Les familles veulent faire reconnaitre la responsabilité du laboratoire dans la malformation de leur enfant.
Il a suffi d'un clic, pour lancer la première action de groupe française en matière de santé. Pour commencer, la procédure concerne 14 dossiers, mais l'association APESAC compte 3000 victimes de la Dépakine qui pourraient s'ajouter. Mise sur le marché à la fin des années 1960 pour soigner les crises d'épilepsie, les troubles de l'humeur et de la bipolarité, la Dépakine est responsable de malformations physiques et de retards mentaux des enfants nés d'une mère sous traitement pendant sa grossesse.
Sanofi a 4 mois reconnaitre ses responsabilités
Le nombre de victimes qui déposent leur dossier chez l'avocat ne cesse d'augmenter. C'est notamment le cas de Marie-Charlotte Bourbon. Elle souffre de malformation de hanche, de main, de dos, problème d'audition, de concentration et de mémoire. Elle a peur de son avenir. Le laboratoire Sanofi a recu l'assignation de l'association. Il a quatre mois pour reconnaitre ou non ses responsabilités. Ensuite, ce sera la justice, qui décidera des poursuites.
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