Cet article date de plus de neuf ans.

Grève aux hôpitaux de Paris : Martin Hirsch prêt à discuter

La mobilisation se poursuit dans les hôpitaux parisiens contre le projet de réorganisation du temps de travail. Martin Hirsch, directeur général AP-HP, se dit prêt à recevoir les personnels et à discuter.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Martin Hirsch est prêt à les recevoir et à discuter des propositions qui tiennent compte des manifestations © Radio France)

Un hôpital de campagne a été installé rue de Rivoli, à proximité de l'Hôtel de Ville de Paris, par des agents de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) pour dénoncer leurs conditions de travail et protester contre le projet de réorganisation du temps de travail.

Quatre mois après la première journée de grogne, plusieurs centaines de personnes ont répondu à l'appel de l'intersyndicale (CGT, SUD, FO, CFDT, CFE-CGC, CFTC et Unsa) pour cette cinquième journée de grève contre le plan de réorganisation des 35 heures, porté par le directeur général Martin Hirsch et qui concerne 75.000 agents (hors médecins) de l'AP-HP.

Pour l’instant, on n’est pas en discussion malgré les mains tendues, regrette Martin Hirsch, directeur général AP-HP. "On est tous prêts à les recevoir et à discuter des propositions qui tiennent compte des manifestations et des inquiétudes que l’on a entendues. "

Martin Hirsch, qui a déjà formulé des propositions au personnel en juin dernier, souhaite arriver à une situation d’équilibre "pour mieux prendre en compte les patients et améliorer les conditions de travail et de vie des personnels. "

Des logements en plus

L’une des préoccupations des personnels est le problème de logement à Paris et les temps de transport. L’AP-HP est à la tête de 10.000 logements, dont 2.700 dans un parc privé. Des biens qu’elle a obtenus au fur et à mesure des dons, des lègues, des constructions. Pour Martin Hirsch, il est évident "que la destination entière et exclusive doit être de loger les personnels qui en ont besoin. "

Les logements de l’AP-HP ne sont pas seulement occupés par des personnels hospitaliers. "C’est très difficile juridiquement de traiter ce problème. C’est un motif d’intérêt général pour un hôpital qui dispose de logements de pouvoir y loger ses personnels. Cela justifie une résiliation de bail. "

Un amendement du gouvernement au projet de loi santé est en cours d’examen. "La loi va passer au Sénat la semaine prochaine. Quand cela sera voté nous pourrons dire à ces messieurs qui n’ont rien à faire dans ces logements qu’ils ont six mois pour trouver un autre logement, dès lors que nous en avons besoin, " se réjouit Martin Hirsch, directeur général de l’AP-HP. 

Martin Hirsch se dit prêt à recevoir les personnels des hôpitaux, au micro de Celyne Baÿt-Darcourt
 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.