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Essai thérapeutique de Rennes : la colère d'un rescapé

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Essai thérapeutique de Rennes : la colère d'un rescapé
Essai thérapeutique de Rennes : la colère d'un rescapé Essai thérapeutique de Rennes : la colère d'un rescapé (FRANCE 3)
Article rédigé par franceinfo
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Stéphane Schubhan est l'un des patients hospitalisés lors de l'essai qui a fait un mort en janvier. Il est le premier à parler de son calvaire.

Il sort du silence. Stéphane Schubhan, 42 ans, est l'un des cinq rescapés de l'essai thérapeutique de Rennes (Ille-et-Vilaine). Un sixième cobaye a perdu la vie le mois dernier.

De retour chez lui à La Flèche (Sarthe), l'homme n'est pas pour autant sorti d'affaire. Hospitalisé d'urgence le 13 janvier, il a passé une semaine en soins intensifs avec une atteinte cérébrale qui laissait craindre le pire. Aujourd'hui, les séquelles sont encore lourdes : parole incertaine, vue brouillée, vertiges...

"S'ils m'avaient surveillé..."

Sa compagne reproche à Biotrial un manque de réactivité. Le laboratoire a continué le traitement alors qu'un premier testeur volontaire avait été hospitalisé. Et malgré des maux de tête et des vertiges, Stéphane Schubhan ne sera hospitalisé que le mercredi, 48 heures après les premiers symptômes.

Aujourd'hui, ce père de cinq enfants est en colère. Il ne peut plus exercer son métier de photographe. "Ils ne nous ont pas surveillé sur place. S'ils m'avaient surveillé aux premiers maux de tête, je n'en serais pas là", déclare-t-il à France 3. Il a décidé de porter plainte avec les autres rescapés.

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